Depuis que je suis maman, je relativise !

Dire qu’il y a eu un « avant » et un « après » la naissance de mon fils est un sacrée pléonasme ! Ou bien dit-on oxymore ? ou allégorie ? BREF ce que je veux dire c’est que OH QUE OUI ! ce fut même un sacré tournant dans ma vie de femme. Les 90% des changements sont positifs, je remercie le ciel de m’avoir donné un fils parfait, et je suis globalement comblée par la maternité. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai rempilé pour une deuxième grossesse ! Mais les 10% de changements restants sont disons… mitigés. En tout cas il m’a fallu une certaine dose de recul mais depuis que je suis maman, je relativise !

Le désordre. La saleté. Mais genre vraiment dégueulasse la saleté, pas la poussière sur la table basse.

Avant d’avoir un enfant je faisais partie de cette catégorie de psycho-rigide relou, comme Bree Van De Kamp des Desperate Housewives. Pourtant quand j’étais plus jeune, chez mes parents, je n’en branlais pas une. D’ailleurs si ma mère passe par là elle pourrait rigoler jusqu’à demain matin si elle voyait que je me qualifie de maniaque du ménage. Mais c’est vraiment le cas. Depuis que je vis seule, puis ensuite en couple, j’ai toujours eu besoin d’avoir un intérieur impeccable. Le style à mettre pause en plein milieu d’un film parce que j’ai vu une tache suspecte sur le coin d’un meuble et que « ça ne peut pas attendre demain il faut que je l’efface tout de suite ». Le genre à avoir l’aspirateur greffé à une main, un paquet de lingettes antibactériennes greffé à l’autre.

Et puis j’ai eu Adam.

Bon là, je ne vais pas vous mentir, on est plus dans le même registre de propreté. Déjà quand il était bébé, il fallait gérer ses RGO et donc ses régurgitations et ses vomis, puis ses diarrhées. Ensuite en grandissant il y a eu la diversification alimentaire et son lot de tâches d’épinards et de carottes partout. Puis une fois que le monstre a atteint l’âge de marcher et de plus ou moins manger seul, alors là, j’ai abandonné. Mon canapé m’en veut mortellement de le laisser pourrir sous des tâches de compotes et de chocolat. Mes vitres porteraient plainte si elles pouvaient. Pour motif : traces incrustées de mini doigts. Bref, j’ai beau faire de mon mieux, Bree Van De Kamp n’existe plus.

 

Le manque de sommeil. Ou l’absence de sommeil, c’est selon.

Je sais que je ne suis pas la seule, je sais qu’on est toutes concernées, mais bordel qu’est-ce que c’est douloureux de faire une croix sur ses nuits et ses grasse mat ! Et encore, le mien a fait ses nuits très tôt, genre à 5 semaines il dormait déjà de 21h à 7h ! Mais moi qui n’arrive pas à dormir avant minuit-1h, et qui est du genre marmotte sous somnifères, le choc a été brutal. Bien sûr je vous entends râler d’ici « NON MAIS ELLE OSE SE PLAINDRE AVEC DES NUITS PAREILLES ?? » et oui j’avoue, de votre point de vue c’est carrément abusé de se plaindre, mais je suis vraiment une accro au sommeil. Genre à avoir envie de faire une sieste alors que je viens à peine de prendre mon petit-dèj, vous voyez… Mais ça va mieux, j’ai appris à me contenter de 6h de sommeil tous les jours, semaine et weekend. J’ai appris à me passer de grasse matinée dominicale. Applaudissez quoi.. !

 

Être TOUT LE TEMPS OCCUPÉE. Fini la glandouille…

J’ai toujours adoré rêvasser. M’accorder du temps pour glander, posée sur mon lit ou sur mon canapé, à refaire le monde dans ma tête. Je suis le genre de femme qui ne s’ennuie jamais ou plutôt qui adore s’ennuyer. Maintenant c’est moins simple. Mes journées sont chronométrées, entre mon fils, le travail, la maison, le mari, les courses, les copines, la vie quoi ! Alors vous me direz ce n’est pas l’enfant qui me bouffe tout mon temps non ? ET BIEN SI ! OH QUE SI ! Cette si petite chose si mignonne est tellement chronophage ! ma vie tourne autour de lui, et la sienne tourne autour de moi j’ai l’impression, donc c’est un peu comme mon sac à main, toujours avec moi. Il faut une sacrée dose d’organisation pour arriver à tout concilier, et le soir arrivé, je peux vous dire que je n’ai plus DU TOUT de mal à m’endormir avant minuit !

 

Adieu le corps de déesse. Ou alors une déesse du gabarit de Bouddha. A la rigueur.

Bon là encore ça n’engage que moi. Parce que j’en ai vu des mamans de 1000 enfants qui cherche quand même du 36 dans le rayon jeans à Zara. Autant vous dire que pour ma part ça fait belle lurette que je ne vais plus à Zara. Frustration de la cabine d’essayage oblige.

Bon faut quand même resituer le contexte. J’ai toujours eu un corps « Kim Kardashian » plutôt que « Kate Moss ». Et quand je parle de Kim K, je ne parle que de son corps, je n’ai aucune sex-tape à mon actif merci bien ! Le fait est que j’ai toujours été plus Poire que Haricot, vous pigez ? Donc hanches généreuses, popotin voluptueux et poitrine engageante. Avant la naissance de mon fils l’ensemble était pour le moins harmonieux. Après mon fils l’harmonie a laissé la place à une joyeuse cacophonie. J’ai bien entendu fait le max d’effort pour retrouver un corps de bonnasse et après 6 mois de lutte acharnée avec moi-même, à coup de fitness et rééquilibrage alimentaire, j’ai perdu 13 kg et retrouvé un corps regardable (baisable dirait mon homme plein de tact).

Et puis je suis retombée enceinte. Là par contre je peux vous dire que ça risque d’être une autre paire de manches. Autant pour mon fils je n’avais pris que 15kg et quasi tout dans le ventre, autant pour ma fille je me transforme doucement mais sûrement en pachyderme boulimique.

Mais je ne lâche pas l’affaire, une fois ma babygirl pondue, je m’y remets. On y croit. Ahem.

 

L’éducation approximative. On fait comme on peut après tout non ?

Avant d’avoir un enfant, je faisais partie de ces femmes pleines de principes d’éducations, bien rigides et bien chiants. Ça c’est pour la théorie. Maintenant pour la pratique je dois avouer que je fais comme je peux et comme je le sens disons.

J’avais dit « ZERO ECRAN AVANT 3 ANS » bon, du coup c’est devenu « ZERO ECRAN AVANT 2 ANS » puis « JUSTE 30MN PAR JOUR A PARTIR D’UN AN ET DEMI ». Alors je sais, l’écran est mauvais pour leurs petits yeux, surtout avant le coucher. Par contre, dans la limite de 30min par jour, en plein après-midi, et avec des programmes adaptés à leur âge, je limite la casse j’ai l’impression. (SALUT LES TITOUNIS !)

J’avais aussi dit « QUE DES PLATS PRÉPARÉS MAISON ». Celui-ci il est vite passé à la trappe. Non pas que je ne cuisine pas, bien au contraire ! Et la majorité de ce qu’il mange est fait par mes soins. Néanmoins un petit pot tout prêt c’est quand même vachement pratique en toute circonstance, et j’ai arrêté de les bouder très très vite !

Et le dernier principe pourri : « JE NE CRIE PAS QUOI QU’IL ARRIVE ». Mouahahahah, pour quelqu’un qui ne s’exprime qu’en parlant très très fort, et mon mec peut en témoigner je suis une braillarde née, c’était un principe assez utopique. Mais je ne crie jamais sur mon fils. Je crie sur les legos pas rangés, sur l’assiette de pâtes renversée, sur la compote qui se vide au fond de mon sac, sur la couche qui a débordée. Mais jamais sur mon fils. Promis.

 

Et vous, ça relativise ou bien vous êtes au top en toutes circonstances ?

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3 Comments
  • Picou
    avril 10, 2017

    Très bon articles! Avec ton humour, tu renouvèles le genre “ce que la maternité a changé en moi”. J’ai bien rigolé, et je me suis tellement retrouvée!!

  • Maman BCBG
    avril 12, 2017

    J’ai ri, mais j’ai ri…. !!!!!
    Et pour les écran, que celui qui n’a jamais collé son bébé de 6 mois qui HURLE dans la voiture depuis DEUX heures devant le Monde des Tout Petits (Merci à la déesse 4G et au dieu Youtube) me jette le premier smartphone…. (non mais c’était ça ou on abandonnait notre fille sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute….!)

  • Maman Nouille
    avril 12, 2017

    Moi je trouve ça chouette de changer, de s’adapter.
    Avoir un enfant c’est une expérience tellement bouleversante, ça serait quand même triste de pas évoluer. Après quand ils grandissent, on retrouve aussi nos habitudes (et notre sommeil), ça fait du bien aussi (sauf que du coup on se lance dans le deuxième, du masochisme!).