Quand Papa devient Maman pour une journée

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Dans un monde idéal nous serions dans une société d’égalité parfaite où les hommes et les femmes auraient les mêmes responsabilités envers la maison et les enfants. Mais comme ce n’est pas encore toujours le cas, il arrive que parfois certains pères aient à expérimenter la vie d’une maman.

Brad Kearns vit aux Etats-Unis et a découvert combien c’était difficile “d’être une maman” après avoir passé 24 heures dans le rôle de Sarah, sa femme qui a été obligée de s’absenter pour des raisons médicales. Ce post de Brad sur Facebook a fait le buzz :

papa devient maman

Aujourd’hui, j’ai du être la maman. Vous savez, quand votre femme dit toujours “J’aurais pu être le père” et vous vous dites que ça revient au même finalement, d’être le père ou la mère.

Eh bien, asseyez-vous, détendez-vous, prenez un verre parce que je vais vous emmener faire un tour. Au programme : cascades de vomis, larmes et cris à gogo.

Tout a commencé hier, quand j’ai du me précipiter au travail. Parce que je suis papa… Et les papas ont un répit de 40 heures par semaine pour “soutenir la famille”, pendant que la maman continue à faire ce que les femmes semblent faire sans effort. Sarah, ma femme, est partie à l’hôpital pour des problèmes de santé. C’est comme ça que je suis devenu maman. Cela fait maintenant 24 heures…

17h00 : je rentre à la maison. 17h01 : vérification habituelle de l’état de la maison :

  1. Etat de la maison : saccagé
  2. Rien dans le frigo
  3. Knox, 2 ans, capacité de language limitée, veut regarder un DVD et m’en informe en hurlant. Finn, 6 semaines, communique uniquement par un jeu de chaud/ froid : cris pour le chaud et pleurs pour le froid. Je mets le DVD pour gagner du temps avec Knox. Finn continue avec ses indications incompréhensibles. Il n’y a rien dans le frigo donc je prépare des nouilles instantanées à Knox.

La nuit commence à tomber et ma patience aussi. Je me contente de garder Knox calme et l’autorise à coller des autocollants sur mes jambes. Il se calme. Je m’efforce à rester patient et je souhaite juste une chose : que Finn ne se réveille pas.

C’est incroyable de voir comment les bébés dorment. Quand vous avez fini de les nourrir, vous leur faites faire un rot et leur frottez le dos et puis leurs paupières deviennent lourdes. Ils commencent à s’endormir, vous les enveloppez tout doucement dans leur couverture avant de les déposer délicatement dans leur berceau pour ne pas les réveiller. C’est beau. C’est un moment tellement agréable qu’on peut partager avec eux.

Jusqu’à ce qu’il décide de CRIER. Non, plutôt de HURLER. Bon, au moins ce n’est qu’une fois par nuit, non ? Ah non. Il hurle à 22:30… 00:00… 1:45… 3:30… Intervalles réguliers qui ont duré jusqu’à 5 heures du matin. Vous saviez que la privation de sommeil était une forme de torture ???

Il est 5h30. Et je suis là… assis dans le salon avec Finn. C’est au moment où Knox est entré dans le salon en disant “Salut” que j’ai compris que je préférais être le papa.

Donc je prépare les enfants pour la journée et planifie les tâches ménagères. Je passe les 2 prochaines heures dans le salon en tenant Finn, dans une spirale d’insomnie enduite d’hallucinations. Knox joue au train dans le salon. J’envoie un SMS à Sarah “J’ai passé une bonne nuit”…

Ensuite quelqu’un frappe à la porte. Avez-vous déjà été dans cette situation génante où quelqu’un vous surprend en train de faire quelque chose que vous ne devriez pas faire ? C’est le sentiment que j’ai eu quand j’ai ouvert la porte à… ma belle mère.

J’étais donc là : pas rasé, les cheveux en désordre, portant le même pantalon et les mêmes chaussettes que la veille, avec un sweat pour cacher que je ne portais même pas de chemise ou de t-shirt en dessous. Pas eu le temps de prendre une douche, ni de me laver les dents. Knox est arrivé en courant pour me demander s’il pouvait reprendre un gâteau. J’ouvre la porte à belle maman. Je réalise que le paquet de nouilles instantanées et les autocollants traînent encore dans le salon.

Je savais que j’avais échoué ma misson. Et ma belle mère savait aussi que je savais que j’avais échoué. Cela faisait seulement 16 heures que j’étais maman et j’avais déjà échoué.

Je n’ai même pas réussi à maintenir ma propre hygiène personnelle comme une maman et encore moins à garder la maison propre, à éduquer les enfants, à préparer les repas et à les emmener se promener pour les occuper.

 

Le papa a finalement conclu en disant qu’il admirait sa femme et qu’il était envieux de tout ce qu’étaient capables de faire les femmes en une journée.

Et vous, vous pensez que ça donnerait quoi à la maison si vous inversiez les rôles ? N’hésitez pas lire notre article sur les choses que les hommes veulent vraiment !

Source image : 1 / Version originale du post de Brad : 1

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