Quand les enfants grandissent…

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Quand les enfants grandissent, gagnent en indépendance, forgent leur personnalité, nous parents, sommes fiers. Très fiers. Mais aussi très nostalgiques. Le fait que nos bébés ne soient plus si bébés, qu’ils aient moins besoin de nous… c’est assez dur à vivre au fond. On se sent vite démunis de ne plus être sollicités pour un oui ou pour un non. Nous nous retrouvons avec un paquet de temps sur les bras, à ne plus savoir qu’en faire.

Doux paradoxe…

Certaines phrases que nos enfants disent peuvent nous rendre à la fois extrêmement fiers de les voir grandir, et nous casser le cœur en mille morceaux.

“Je n’ai plus besoin que tu me lises une histoire avant de dormir”

Un cap à passer. L’histoire du soir, le rituel qui a mis du temps à s’installer et qui est devenu incontournable. Essentiel. Autant pour l’enfant que pour le parent. Mais quand bébé plus si bébé décide qu’il préfère lire tout seul, on se dit que c’était surtout essentiel pour nous finalement…

“Je vais au lit tout seul”

Plus besoin de le border, il ne réclame plus son bisou de bonne nuit et vous gratifie d’un “c’est bon maman !” lorsqu’on vient quémander un petit câlin. La violence! Un bout de notre cœur qui se consume à petit feu.

“Je veux choisir mes vêtements”

Celui ci est fort pratique par timing serré mais représente quand même un grand pas dans son affirmation de soi. Et entre nous, on aimait bien avoir notre mot à dire sur leur tenue, comme pour tout contrôler, s’occuper d’eux. Les materner.

“Tu peux me déposer là, je sais rentrer en classe tout seul”

La aussi on est sur un niveau de violence assez fort. Le fait qu’il n’est plus besoin de nous, qu’il ne veuille plus qu’on l’accompagne jusqu’à la porte de son école… C’est un peu un détachement qui s’opère, et qui marque le début de la fin de notre rôle de parent comme on l’a vécu jusque là.

“C’est bon je gère”

Le coup de grâce. Celui qui veut dire que notre bébé est devenu un mini adulte, qui prend ses décisions, qui les assume et les gère seul. Comme un grand. Et qui vous laisse démunie, l’observant de loin, même si vous aimeriez tellement vous rapprocher un peu…

Alors profitons d’être sollicités, d’être le centre de leur monde, même si c’est chiant, même si c’est trop. Dans peu de temps ça ne sera pas assez.

 

 

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