L’amour inconditionnel d’une mère, celui qui donne le vertige.

Loin de moi l’idée de vous servir du cliché mais force est de constater que l’amour d’une maman n’a pas de limites. La grande grande majorité des mères ressentent ce sentiment absolu pour leurs enfants. Il existe des exceptions, parfois ce n’est pas inné, pas évident, et quelques dérives surviennent. Mais tout le monde est d’accord sur le fait que rien n’égale l’amour inconditionnel d’une mère.

A la naissance déjà.

L’accouchement peut être facile comme compliqué. Très rapide comme excessivement long. Mais toujours très fatigant. Une expérience unique, qui renverse tout sur son passage et qui fait l’effet d’un tsunami sur notre corps de femme. Mais pourtant, dès lors que ce petit bébé pointe le bout de son nez, la première chose que l’on pense, que l’on dit, c’est souvent « est ce qu’il va bien ? est-ce qu’elle respire ? ». Nous venons de traverser 9 mois en montagnes russes qui se terminent en apothéose lors de l’accouchement. Les douleurs sont parfois indescriptibles, mais la première chose que l’on pense c’est « ce bébé est-il en bonne santé ? ».

Je trouve que cela représente très bien l’état d’esprit d’une mère.

L’idée ici n’est pas d’exclure pas les pères, car eux aussi connaissent l’amour inconditionnel pour leurs enfants, mais une maman donne la vie, au sens propre du terme. Je pense que ce lien est unique. Et se ressent tout au long de sa vie de mère.

N’avez-vous jamais vécu cette impuissance face à un enfant malade ? Même s’il ne s’agit que d’un rhume ou d’une gastro ! N’avez-vous pas eu cette pensée, de se dire que s’il y avait un moyen de récupérer cette maladie pour nous, et de soulager votre bébé, vous le feriez sur le champ ?

Quand parfois nous apprenons que notre bébé a un problème de santé plus grave, ou plus contraignant, n’avez-vous pas le cœur qui s’écrase et qui espère que ces saloperies vous attaquent vous plutôt que lui ?

Le cliché dirait qu’on serait prêt à mourir pour eux. Et je ne pense pas que ce soit un cliché. Je crois même qu’il s’agit d’une vérité. Ils ont une importance telle que rien n’est pire que d’imaginer qu’ils disparaissent. Plutôt mourir que de les voir partir.

Cette angoisse nous coupe le souffle.

Le nombre de fois où je les observe et où je me dis qu’ils sont toute ma vie. Qu’ils sont ma faiblesse ultime, le moyen le plus efficace pour m’atteindre. Ils ne voient que par nous, et nous ne vivons que pour eux.

Quand parfois j’apprends d’affreuses nouvelles, de bébés qui s’éteignent, d’enfants qui disparaissent, je peux en devenir malade pendant plusieurs jours. C’est juste vertigineux cette sensation de ne pas contrôler ses sentiments. De se dire que tout peut basculer d’un coup. Que leur vie dépend de nous, à chaque minute, chaque seconde.

Le plus difficile à gérer, c’est l’infini.

Ce vertige ne nous quittera jamais. Nous serons toujours angoissés pour eux. Nous nous inquiéterons jusqu’à la fin. Prendre le recul est alors primordial, surtout lorsqu’ils grandissent et qu’ils ont besoin d’espace, besoin de faire leurs vies, leurs propres erreurs. Là il faut faire un pas en arrière et s’inquiéter de loin.

Finalement, l’amour inconditionnel d’une mère, d’un père, est ce cadeau empoisonné que l’on chérit de nous notre cœur, mais que l’on redoute de toute notre âme.

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