Mon amour, père de mes enfants…

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J’ai l’impression parfois qu’on oublie un peu que nous sommes un couple avant tout. Dans le tourbillon de la vie parentale, les enfants prennent le dessus sur le reste, mettant entre parenthèse notre vie à nous. Alors mon amour, père de mes enfants, sache que je t’aime.

Je t’aime parce que tu es mon partenaire dans la vie.

Celui qui est là, quoi qu’il arrive. J’aurais beau me plaindre de tes défauts, de tes manies qui m’agacent souvent, de tes habitudes qui m’horripilent. Mais quand j’ai un moment de panique, toi seul arrive à me calmer. Avec ton raisonnement pragmatique, tu pose le problème et tu le décortiques, comme une gambas grillée. Tu arraches la tête, celle qui me fait mal à mon cœur, et tu enlèves la carapace, celle qui me coupe le souffle. Il ne reste alors qu’une petite solution, qu’on met en place ensemble, et ça va mieux. Tout va mieux quand je te parle.

Je t’aime parce que tu n’es pas parfait.

Ouulà non, tu n’es pas parfait loin de là. Mais je t’aime dans cette imperfection. Le fait que tu sois (un peu) arrogant, (un peu) de mauvaise foi, (un peu) tyrannique parfois. Tu gonfles le torse en te faisant passer pour THE MEC. Mais quand il s’agit de retrouver une paire de chaussettes y’a plus personne. Tu passes ton temps à me faire croire que t’as besoin de personne, mais quand il s’agit de prendre une décision, tu m’appelles toujours avant pour me demander mon avis. Je t’aime pour ça. Cette fierté mal placée qui en devient attendrissante.

Tes principes un peu à l’ancienne me font rire.

Me soûlent aussi parfois, on ne va pas se mentir. Mais dans le fond j’arrive à les comprendre. Et quand ce n’est pas le cas, j’arrive à les contourner. Parce que un couple c’est ça : une succession de compromis, pour se retrouver au juste milieu. Un coup je lâche, un coup tu lâches, mais on se rattrape toujours.

Tu es le papa que j’imaginais pour mes enfants.

Au début on partait de loin je ne te le cache pas. Ton éducation en couveuse jusqu’à ta majorité ne t’as pas rendu service, soyons honnêtes. Mais petit à petit, tu as compris que ton rôle de mari et de père se jouait dans les gestes du quotidien. Qu’il ne suffisait pas de rentrer du travail et de mettre les pieds sous la table. Qu’une vie de famille se construit à deux, dans un équilibre parfois précaire, mais bien là. Je sais que je peux compter sur toi sur plein de choses et tu n’imagines pas à quel point ça me soulage de ne pas me savoir seule.

Je t’aime pour tout ça.

Et bien plus encore.

 

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