Ces bonheurs quotidiens qui remplissent mon coeur…

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Ces bonheurs quotidiens qui font déborder ma jauge d’amour. Et qui me donnent envie d’arrêter le temps, pour en profiter encore. Il y en a beaucoup, de ces moments là. Des gouttes d’extra-ordinaire dans un lac d’ordinaire.

On a perdu l’habitude de les chérir, ces moments là. Pris dans le tourbillon de la vie, on ne se rend plus bien compte de combien il est important de les savourer, ces moments là. Alors parfois, avant de me coucher, je me refais ma journée et me dit que c’était bien chouette quand même. Ces petits riens qui font tout. Et qui me font m’endormir le sourire aux lèvres. Comme si je me disais que cette journée valait la peine d’être vécue.

Il y a ce câlin spontané.

Ce câlin spontané que tu m’as donné, ma fille. Tu jouais avec ton frère quand tu m’as vu passer au loin. Tu t’es levée et tu as couru vers moi en tendant les bras. “Câlin maman” m’as-tu dit. Et tu a mis tes petits bras autour de mon cou et tu as serré bien fort. Comme ça. Juste pour ça. Tu ne pas m’as demandé de bonbons en échangé, ou un dessin animé. Non, tu m’as fait un câlin et tu es retourné jouer avec ton frère. Un délice. J’en suis restée conne. Un sourire béat collé au visage, je t’ai aimé encore plus que je ne t’aimais déjà. Et je t’aimais déjà à la folie tu t’en doutes.

Il y a ces questions que tu me poses.

Toi, mon fils. Des questions d’enfant qui grandit. Tu me demandes pourquoi le ciel est violet le matin, et tu essaies de te l’expliquer toi même. Et à ma plus grande fierté, tu tombes souvent juste. C’est soleil qui est rouge, qui se mélange au ciel bleu. Alors il devient violet. Parce que rouge et bleu ça fait violet maman. Et moi je te regardes de l’admiration plein les yeux. C’est mon fiston ça, ma fierté, ma bataille comme dirait Balavoine. Une vague d’amour renverse mon petit battant à ce moment là.

Il y a cette complicité entre vous.

Des jeux calmes, où le grand frère est patient avec sa petite sœur. Non Hana, tiens le comme ça, il ira plus vite. Voilà, maintenant pousse le doucement. Bravo ma poupée ! Parce que oui, Adam appelle sa sœur “ma poupée” parfois, et je trouve ça tellement adorable. Ou alors quand je vais chercher Adam à la garderie et qu’Hana court le chercher et lui faire un câlin, comme s’ils ne s’étaient pas vu depuis des lustres. Une pureté sans nom. Quand je les vois ainsi, mon cœur de maman est comblé, c’est peu dire.

Il y a ces moments à 4.

Avec papa. Quand le dimanche matin on traine au lit tous ensemble. Alors Hana fait des câlins à son père, et Adam me regarde en coin et vient se blottir contre moi, comme s’il ne voulait pas me faire de la peine. Moi je fais un câlin à maman puisqu’Hana est avec papa. Et vice-versa. A tour de rôle, ils nous aspergent de leur amour, ils nous enrobent de douceur, et c’est un délice à déguster. Pas grand chose finalement. Des bonheurs simples mais qui font tout.

Le genre de moment qui permet de se recharger à bloc et de relativiser le reste. Parce que, si l’amour va, tout va.

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