Le cycle journalier de la vie d’un enfant

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J’ai eu envie, aujourd’hui, de vous décrire le cycle journalier de la vie d’un enfant. Bien entendu, chaque enfant est différent mais avouons qu’il y a quand même de sacrées similitudes, quand on regarde bien. Après tout, lorsque je vous raconte mes aventures sur Facebook et Instagram, vous êtes nombreuses à m’accuser d’avoir installé une caméra cachée chez vous, n’est-ce pas 😀 Alors voila, j’en suis arrivé à un constat formel :

La vie avec un enfant, c’est un peu les montagnes russes.

Commençons par le matin. Nos mignons petits bébés se réveillent doucement. Les joues chaudes, le regard plein de sommeil, les cheveux emmêlés. Un vrai appel à la douceur. Vous leur faites des bisous dans le cou, ils adorent ! Vous les câlinez quelques minutes, ils en redemandent ! Le matin, au réveil, c’est un régal.

La suite de la mâtinée, en revanche, c’est une autre histoire. Une fois leurs têtes sorties du coltar, ils sont subitement affamés, enragés, et surexcités. Des lapins Duracell sous cocaïne. Là je vous l’accorde, la transition est rude pour nous, parents. Et je ne parle pas des matins d’écoles où ils refusent de s’habiller/se coiffer/déjeuner/enfiler leurs manteaux. Un chaos.

En revanche. Ce chaos est parfois entrecoupé de mignonneries.

Comme s’ils avaient besoin de reprendre leur souffle, ils arrivent parfois à être calmes, et même à demander des câlinous. Ils sont sages, jouent tranquillement et écoutent ce qu’on leur dit sans qu’on ait à le répéter mille fois. Une accalmie avant la reprise de la tempête, en somme.

A 18h, c’est l’apocalypse.

J’en ai déjà parlé dans cette article, mais le créneau 18-20h, c’est un peu l’enfer sur terre. Les enfants ont faim, soif, mal, s’ennuient. Il est trop tôt pour les coucher mais trop tard pour les sortir. Leur niveau sonore augmente petit à petit jusqu’à atteindre un point de non retour, celui où vous vous mettez à hurler en leur demandant d’arrêter de hurler. Logique implacable.

Le diner, quant à lui, est assez aléatoire.

Mais toujours mouvementé. Il y a souvent plus de nourriture par terre que dans leur estomac. Ils se battent pour la couleur d’un verre, ou le nombre de frites dans leur assiette. Ils froncent le nez devant des haricots, mais on encore faim quand il s’agit de spaghettis. Leur état de propreté général est proche de la porcherie en fin de vie. Même le bisou n’est plus le bienvenu.

L’heure du bain, retour à l’accalmie.

Ils sentent bon, ils sont tout propres, et la fatigue commencent à prendre le dessus. Vous commencez à voir le bout du tunnel. Vous les mettez au lit, et là, la rechute. Ils sont crevés mais ne veulent pas dormir. Rebelotte, on s’excite, on hurle, et on finit par les coucher. OUF! On y est presque !

S’ensuit la farandole du dodo : une histoire, puis deux, puis 5. Un bisou-calin. Un autre bisou, sur le nez cette fois. Un petit verre d’eau pour la nuit. Et encore un câlin. On râle un peu mais on en redemande quand même. 

Ils dorment enfin. La soirée peut commencer. Mais après 1h de vie d’adulte sans interruption d’enfants, vous voilà dans leur chambre, à sniffer leur petit cou, à sentir leur cheveux et à les embrasser doucement. 

La vie de parent c’est quand même assez lunatique.

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