Si elle te dit que ça va, ce n’est peut être pas le cas

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Si un jour tu croises une maman qui travaille à l’extérieur de chez elle, demande lui comment elle va. Si elle te dit que ça va, alors ce n’est peut être pas le cas.

Tu veux savoir pourquoi la plupart des mamans qui travaillent sont malheureuses ? Ou tout du moins, insatisfaites ? Parce que nous vivons dans une société qui leur dit “de prendre soin de ses enfants”, alors qu’il est quasiment impossible de joindre les deux bouts sans que les 2 parents travaillent.. Alors elles se tapent des journées de 9h de travail, s’assurent d’avoir un mode de garde qui leur permettent de confier leurs enfants à peu près sereinement. Et elles tentent de suivre le rythme.

Sauf que, devinez quoi ?

La société actuelle ne facilite pas non plus la tâche à ces mamans là. Parce qu’elles travaillent de 8h à 18h , mais les enfants vont à l’école de 8h20 à 16h30. Les cabinets médicaux ferment les weekends, le dentiste ne travaille pas l’après midi, la mairie n’est pas ouverte entre midi et deux, le mec d’EDF passe à 14h. Les enfants doivent être au lit à 20h alors qu’elles arrivent à peine à rentrer à la maison avant 19h30.

Ensuite, il faut attaquer la deuxième partie de la journée. Préparer le diner, faire un semblant de ménage, faire des devoirs, mettre les enfants au lit, et se rendre compte qu’on ne les a vu qu’une heure aujourd’hui.

Alors quand on leur demande, à ces mamans courageuses, si elles vont bien, et qu’elles répondent “ça va”, dites vous que ça ne va pas forcément. Elles ont l’impression de ne pas voir grandir leurs enfants, elles ont l’impression de ne pas être à 100% concentrée au travail.

Le cul entre deux chaises, elles essayent de tenir la barre du navire, en pleine tempête.

Evidemment qu’elles ne sont pas seules, que papa est là et qu’à deux ils forment une team d’enfer. Mais ça reste sacrément compliqué de ne pas sombrer. Impossible de perdre le rythme, de peur de faire dérailler la machine. Un cycle bien rodé, qui permet d’assurer une routine, pas franchement satisfaisante mais absolument nécessaire. 

A toutes ces funambules du quotidien, je tenais à vous souhaiter bien du courage.

Nous sommes des héroïnes.

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