Apprendre à lâcher prise pour mieux se ressaisir.

Après cette période assez inédite de confinement, de pandémie et de restructuration de la société, il y a eu également restructuration de ma façon de vivre ma vie. Il a bien fallu s’adapter disons. Et il a surtout fallu apprendre à lâcher prise.

Quand on mène tout de front, ce n’est pas chose aisée.

Faut dire que nos vies étaient millimétrées. Que chaque minute avait sont utilité, son but. Rentabiliser son temps pour avancer sereinement. On pouvait d’ailleurs le faire les yeux fermés. Une routine confortable mais monotone qui s’installe et dans laquelle on se réfugie sans trop se poser de questions.

Et puis tout a explosé.

Le coronavirus déjà, a mis un sacré coup de pied dans cette fourmilière. Il a fallu s’organiser autrement. Prévoir l’avenir autrement aussi. Un confinement imposé qui a été douloureux à vivre. Mais qu’on a vécu, plus ou moins sereinement d’ailleurs. Puis un retour à la vie, avec les nouvelles normes, les nouvelles craintes, qui nous accompagnent au quotidien maintenant.

Alors pour survivre on lâche prise.

Et ceux qui n’y arrive pas, ont du apprendre. Lâcher du lest. Accorder moins d’importance au détail et voir la vie en grand angle. Franchement je crois que c’était vital. primordial. Pour ne pas se noyer dans l’anxiété. Accepter de laisser les choses se passer, sans qu’on puisse y faire grand chose.

Apprendre à prendre du recul.

Avec les enfants, avec le boulot, la famille. Être moins chiant sur certains principes, laisser faire plus de choses. Parce qu’après tout, on est vivant. On est là, on est ensemble et ça fait du bien. Même si les choses redeviennent petit à petit normales, on sent quand même un peu plus de freestyle dans cette normalité. Comme si on avait passer toute notre vie en tailleur et talons aiguille et qu’on s’autorisait à mettre des chaussures plates. On se repose les chevilles, le dos et la tête. En continuant d’avancer bien sûr, mais en se prenant moins la tête disons…

Enfin je sais pas si vous c’est comme ça, mais moi oui.

Je l’ai clairement senti. Avant je ne survivais pas sans prévoir, planifier, anticiper. Et longtemps à l’avance en plus ! Sinon ça m’angoissait ! Maintenant, rien n’est sûr, tout peut évoluer du jour au lendemain et pourtant, ça va. Globalement ça va. Quand la santé va, tout va comme on dit.

Alors on en profite tant que ça durera.

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